recherches que M. Quetelet a faites sur ce mystérieux phénomène. Il paraît évident, ainsi que M. Coulvier-Gravier en a fait la juste observation, que le nombre des météores du 10 août s’est progressivement accru durant la première moitié de ce siècle jusque vers 1848, pour décroître dorénavant. Les nombres horaires observés pour minuit se répartissent ainsi :
Années. | Nombres observés. | Années. | Nombres observés. | ||||
1800 | 20 | 1845 | 95 | ||||
1823 | 35 | 1846 | 65 | ||||
1837 | 50 | 1847 | 100 | ||||
1838 | 60 | 1848 | 110 | ||||
1839 | 75 | 1849 | 106 | ||||
1840 | 120 | 1850 | 84 | ||||
1841 | 30 | 1851 | 67 | ||||
1842 | 90 | 1852 | 63 | ||||
1843 | 15 | 1853 | 56 | ||||
1844 | 135 |
Faut-il admettre, selon la pensée de MM. Bessel, Boguslawski, Erman, Littrow, Chasles, que l’essaim du mois d’août est animé d’un mouvement de révolution autour du Soleil qui aurait pour effet de retarder sa visibilité ? Y a-t-il d’autres apparitions à rechercher pour d’autres jours du même mois ? Les apparitions d’étoiles filantes en masse sont-elles soumises à des mouvements de précession lents ou rapides ? Ce sont là des questions dont la solution définitive est réservée à l’avenir.
Les observations d’essaims d’étoiles filantes sont assez rares pendant le mois de septembre ; voici celles que fournissent les catalogues :