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d’une détonation. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxi.)

1850, 6 juillet. Bolide à Bordeaux et à Toulouse, se dirigeant du nord-nord-ouest au sud-sud-est, distant de la Terre, selon les calculs de M. Petit, de 64 lieues lors de son apparition, et de 32 lieues lors de son extinction, ayant un diamètre réel de 215 mètres, et se mouvant avec une vitesse absolue de 19 lieues par seconde. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxv.)

1850, 8 juillet. Bolide à Toulouse. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxi.)

1851, 21 août. Bolide à Cherbourg. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiii.)

1851, 18 novembre. Bolide à Cherbourg. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiii.)

1852, 2 avril. Bolide à Toulouse, distant de la Terre d’environ 4 lieues, selon les calculs de M. Petit, ayant un diamètre réel de 32 mètres, et se mouvant avec une vitesse absolue dans l’espace de 7 lieues par seconde, et une vitesse relative rapportée au centre de la Terre, de 3 lieues et demie. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxv.)

1852, 11 mai. Bolide à Dieppe, se dirigeant du sud au nord. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. xxxiv.)

1852, 5 octobre. Bolide à Namur, suivi d’une traînée lumineuse. (Quetelet.)

Aux bolides indiqués dans ce catalogue, il faut joindre ceux qui ont été vus à Paris, par M. Coulvier-Gravier ; depuis huit ans, avec une persévérance digne des plus grands