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erreurs dont les observations étaient passibles, à cause des limites quelquefois un peu incertaines des objets à mesurer.

À Perpignan, un officier de marine, M. Selva, trouva avec un cercle à réflexion 3′ pour la largeur de la couronne lumineuse intérieure. M. Laugier obtint à l’aide d’un verre divisé placé au foyer d’une lunette, 10′ pour la distance du bord de la Lune au bord extérieur mal terminé de la seconde auréole.

M. Mauvais en employant un réticule de même espèce trouva 2′ pour la largeur de la couronne intérieure ; les plus longs rayons formant les gloires avaient, suivant cet observateur, à compter du bord obscur de la Lune, une longueur égale au diamètre de cet astre, une longueur d’environ 33′.

M. Petit, à Montpellier, obtint à l’aide d’un verre divisé pour la largeur angulaire des deux auréoles 8′ 45″.

À Toulon, M. Regnaud, officier de marine, ne trouva que 2′ pour la largeur angulaire de la couronne intérieure, en se servant d’un cercle à réflexion.

M. Baily donna, par estime, à l’ensemble des deux couronnes, à partir du bord de la Lune, une largeur égale au rayon de la Lune, une largeur de 16′.

M. Airy, porta, par estime, la largeur de la couronne intérieure au huitième du diamètre de la Lune, c’est à-dire à une dimension angulaire d’environ 4′.

À Lipesk, suivant MM. Otto Struve et Schidlofsky, la largeur de la couronne, depuis le bord de la Lune jusqu’au contour extérieur d’où dardaient de longs rayons dans toutes les directions, était de 25′. Ces rayons comptés