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Pour la plus grande durée
possible de la phase annulaire,
le long de l’équateur 
 12m26s
sous le parallèle de Paris 
 9  56 
Pour la plus grande durée
possible de l’obscurité totale,
le long de l’équateur 
 7m58s
sous le parallèle de Paris 
 6  10 

L’éclipse totale de 1706 dura à Montpellier, 4m 10s.

L’éclipse totale de 1715 dura à Londres, 3m 57s.

L’éclipse totale de 1724 dura à Paris, 2m 16s.

À bord du vaisseau l’Espagne, l’éclipse totale de 1778 dura 4m.

L’éclipse totale de 1806 dura à Kinderhook, en Amérique, 4m 37s.

L’éclipse totale de 1842 dura à Perpignan, 2m 10s.

L’éclipse totale de 1851 dura à Danzig, 2m 56s.

Les historiens de l’antiquité ont fait mention de quelques éclipses totales de Soleil, vraies ou fausses ; par exemple :

De l’éclipse qui, suivant Hérodote, arriva pendant une bataille entre les Lydiens et les Mèdes 603 ans avant notre ère (cette date n’est rien moins que certaine ; Costard adopte la date de 630 ; nous verrons (chap. vi, p. 557) qu’il faut admettre celle de 610) ;

D’une éclipse prédite par Thaïes pour 585 (c’est une autre date de l’éclipse précédente) ;

De l’éclipse qui arriva en 480 (éclipse fort douteuse) ;

Des éclipses qui eurent lieu en 431 et 310 avant notre ère.

Postérieurement à J.-C, nous trouvons, dans les historiens, qu’on a vu :

L’éclipse totale de la mort d’Agrippine, en 59 ; les éclipses totales de 98, de 237, 360, 484, 787, 840, 878,