heures la masse liquide de l’Océan. Il est donc naturel de supposer qu’elle produira quelque effet analogue sur notre atmosphère. La difficulté d’assigner exactement par la théorie la quantité numérique très-petite de cet effet (chap. xxxvi, p. 515), ne doit pas empêcher de reconnaître qu’il existe. On peut même affirmer que sa valeur sera toujours la même pour des positions semblables de la Lune et de la Terre.
Cela posé, admettons un moment qu’on puisse généraliser les résultats obtenus à Viviers (Ardèche), par Flaugergues, pour 20 années d’observations barométriques comprises entre le 19 octobre 1808 et le 18 octobre 1828. Flaugergues a discuté les seules observations de midi, afin que, tout étant constamment égal par rapport au Soleil, il ne restât dans les moyennes que les effets dépendants de la Lune. Il a donné la table suivante pour les hauteurs moyennes du baromètre réduites à la température de la glace fondante :
mill. | |
Nouvelle Lune |
755,48 |
Premier octant |
755,44 |
Premier quartier |
755,40 |
Deuxième octant |
754,79 |
Pleine Lune |
755,30 |
Troisième octant |
755,69 |
Second quartier |
756,23 |
Quatrième octant |
755,50 |
En nous rapprochant de ces résultats, nous dirons qu’à l’époque du premier quartier et par l’effet de l’action lunaire, la pression atmosphérique est en voie de diminution, ou, ce qui est la même chose, que la hauteur du baromètre décroit ; que la pleine Lune produit un effet