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fils ; il faut amener le fil mobile, le fil rotatif à passer en même temps par la seconde étoile ; le cercle extérieur gradué, dont le mouvement de rotation est toujours égal, par construction, à celui de la plaque intérieure qui porte le fil mobile, donne immédiatement la valeur de l’angle cherché.

J’ai supposé l’un des astres au méridien et le fil fixe horizontal. L’observation de l’angle de position réussit de même hors du méridien, pourvu que le fil fixe, quelle que soit son inclinaison à l’horizon, coïncide avec l’arc du parallèle céleste passant par le point vers lequel le télescope est dirigé ; or on peut employer un pied parallatique qui, sans empêcher de tourner à volonté le télescope vers toutes les régions de l’espace, donne de lui-même, au fil fixe du micromètre, la direction d’un parallèle céleste quelconque, dès que dans une seule position, par exemple dans la position méridienne d’une étoile haute ou basse, méridionale ou boréale, la coïncidence du fil en question avec l’arc du parallèle correspondant a existé. L’observation la plus simple sert d’ailleurs à mettre les choses dans cet état.

Le micromètre à fil tournant, le micromètre servant à la mesure des angles de position, a joué le plus grand rôle dans les travaux d’Herschel sur les satellites d’Uranus et sur les étoiles doubles. La première description que l’auteur en ait donnée se trouve dans les Transactions philosophiques de 1781.

L’idée, dont on a fait tant de bruit il y a quelques années, d’éclairer les fils des micromètres ordinaires par devant, c’est-à-dire par la partie de leurs contours qui