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Le 21 octobre, l’aigrette avait beaucoup augmenté d’éclat (fig. 207).

Le 22 octobre, les deux rayons formant les limites de l’aigrette principale étaient fortement recourbés et se présentaient l’un à l’autre par leur convexité. Un troisième rayon, un peu plus court, se voyait entre les deux premiers (fig. 208).

Le 23 octobre, entre les deux rayons extrêmes encore plus fortement courbés que l’avant-veille, car leurs extrémités étaient plus éloignées du Soleil que les noyaux, on remarquait trois nouveaux rayons (fig. 209).

Le 25, même apparence que le 23.

Le 26 octobre, lorsque la nuit fut close, on apercevait 5 rayons (fig. 210).

Suivant une lettre que j’ai reçue d’Irlande, M. Cooper aperçut aussi des secteurs lumineux, ou aigrettes, dans son Observatoire de Markree, le 19 octobre ; ce secteur était, pour l’éclat et la forme, semblable aux secteurs qu’on avait observés à Paris les 15 et 16 du même mois.

Le 22, d’après l’astronome irlandais, les rayons terminateurs de l’aigrette, recourbés en sens contraire, atteignaient les bords de la tête dans l’hémisphère opposé au Soleil.

Le 24, ces mêmes rayons, par une continuation de leur marche, s’il est permis de s’exprimer ainsi, étaient arrivés à se croiser en dehors de la tête dans la partie opposée au SoleiL

Le 10 novembre, l’aigrette paraissait être revenue a la forme du 22.

J’ajouterai que, d’après ce que me manda M. Amici,