Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/435

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Comète de Brorsen, de 1846 (n° 173) 
 52 000
lieues.
Comète de Lexell (n° 85) 
 81 600
Première comète de 1846 (n° 172) 
 97 200
Comète d’Encke en 1828 
 106 000
Première comète de 1780 (n° 91) 
 107 600
Comète de Halley (apparition de 1835) 
 142 800
Grande comète de 1811 (n° 124) 
 450 000

Quand la comète a une queue, et une queue unique, l’anneau ne paraît fermé que d’un côté du Soleil. Il ne se compose généralement que du demi-cercle. Les deux extrémités de ce demi-cercle sont les points de départ des rayons dont les prolongements dessinent les limites lumineuses de la queue. La comète de 1819 (fig. 197, p. 884) donne une idée de cette constitution.

Après avoir établi par des observations nombreuses que le noyau proprement dit est en général diaphane, il serait superflu de prouver que le centre de la nébulosité jouit aussi de cette propriété. Les comètes sans noyaux sont les plus nombreuses. Herschel terminait ses observations d’une comète qui était visible en 1807, par cette remarque : « Sur les 16 comètes télescopiques que j’ai examinées, 14 n’offraient rien de remarquable à leur centre. »

Beaucoup de comètes, ainsi que nous venons de le dire, se sont montrées sans noyau apparent ; mais on n’en a jamais aperçu depuis qu’on les observe attentivement avec des télescopes qui ne présentassent pas cette espèce de nébulosité, ce brouillard, que les anciens appelaient la chevelure.

Bessel a prouvé, par une observation très-délicate, que la nébulosité de la comète de Halley ne faisait éprou-