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toutes les deux, parurent rondes et aussi bien tranchées extérieurement que Jupiter.

L’intensité de la lumière de la nébulosité va, en général, en augmentant depuis le bord assez mal défini jusqu’au centre.

En dehors du contour circulaire qui définit la nébulosité principale, on aperçoit quelquefois un, deux, et même jusqu’à trois anneaux lumineux fort larges séparés les uns des autres par des intervalles comparativement obscurs, ou dans lesquels la lumière est à peine sensible. Il est aisé de concevoir que ce qui paraît un anneau circulaire en projection, doit, en réalité, être une enveloppe sphérique. On aura une idée assez nette de cette composition compliquée du corps cométaire, en imaginant dans notre atmosphère, et à trois hauteurs différentes, trois couches continues de nuages qui feraient le tour entier du globe. Il faudrait seulement, pour rendre la comparaison tout à fait exacte, supposer ces trois couches diaphanes, et leur conserver néanmoins les propriétés optiques spéciales qui les distinguent aujourd’hui, de l’air pur interposé entre elles, c’est-à-dire une grande puissance réfléchissante.

Pour les comètes de 1799 et de 1807 (nos 114 et 120 du catalogue), les épaisseurs des enveloppes lumineuses étaient respectivement de 8 000 et de 12 000 lieues.

Les nébulosités les plus remarquables des diverses comètes avaient pour diamètres :

Cinquième comète de 1847 (n° 183) 
 7 200
lieues.
Première comète de 1847 (n° 179) 
 10 200
Deuxième comète de 1849 (n° 187) 
 20 400