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vaient à 78° 30′ de distance angulaire ; le 27, cette distance n’était plus que de 73° 20′. En attribuant ce changement de 5° 10′ au déplacement d’une seule des deux taches, l’auteur trouve que la vitesse propre de cette tache était de 111 mètres par seconde.

Il résulte aussi de l’excellent travail de M. Laugier, cette circonstance singulière que l’ensemble dès taches situées dans un même hémisphère éprouve sur la surface du Soleil des changements dans le même sens, alors même que ces variations s’opérent en sens contraire dans l’hémisphère opposé.

D’après les observations de M. Laugier, l’inclinaison moyenne de l’équateur solaire par rapport au plan de l’écliptique est de 7° 9′.

D’après le même astronome, l’angle formé, en 1840, par la trace de l’équateur solaire dans le plan de l’écliptique avec la ligne des équinoxes, était de 75° 8′.

M. Schwabe, celui des astronomes modernes qui s’est occupé avec le plus de suite et de constance de l’observation des taches solaires, a trouvé, pour le temps de la révolution de l’astre, les limites extrêmes suivantes : 25j,07 et 25j,75.


CHAPITRE X

du nombre, de la grandeur et du changement de forme
des taches solaires


Abulfarage assure que dans la neuvième année de Justinien le Second, qu’en l’an 535 de notre ère, la lumière du Soleil commença à éprouver une diminution d’inten-