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ASTRONOMIE POPULAIRE.

secondes de degré. L’arc de l’équateur compris entre le point zéro, entre le point où s’arrête le cercle horaire de Sirius et la division où aboutit le cercle horaire d’une autre étoile, forme ce qu’on appelle (liv. vii, chap. iv, p. 265) l’ascension droite de cette étoile ; cette ascension droite est exprimée soit en degrés, minutes et secondes de degré, soit en heures, minutes et secondes de temps, d’après la supposition que 24 heures correspondent à 360°.

Toutes les étoiles, plus ou moins voisines du pôle, qui sont situées sur un même cercle horaire, toutes les étoiles qui arrivent au méridien au même moment, ont la même ascension droite ; ce qui, en d’autres termes, veut dire que le nombre de degrés compris entre le zéro de l’équateur et le point où aboutit un cercle horaire, serait le même quel que fût le parallèle sur la graduation duquel on mesurerait l’intervalle des deux intersections ; ainsi, pour que l’on comprenne bien le sens de ce qui précède, supposons que le cercle horaire de Sirius passe toujours par le point zéro de l’équateur, que le cercle horaire d’une étoile corresponde à 15° de ce même équateur : en bien, si les points d’intersection de tous les parallèles avec le cercle horaire de Sirius sont marqués zéro, les points d’intersection de ces mêmes parallèles avec le cercle horaire de la seconde étoile seront au 15e degré de la division de chacun d’eux. En d’autres termes, on voit que les degrés des parallèles, quelque petits qu’ils soient, emploient exactement le même temps à traverser le méridien.

L’exactitude avec laquelle on est parvenu à déterminer les ascensions droites, a dépendu en très-grande partie de