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ASTRONOMIE POPULAIRE.

rait par là sur quel parallèle elle devrait être dessinée.

Les cercles horaires venant chacun à leur tour coïncider avec le plan du méridien, ne peuvent être distingués les uns des autres ; nous aurons donc à faire un choix et à fixer arbitrairement celui auquel tous les autres seront comparés, celui qui passera par la division zéro de l’équateur. Supposons que le cercle horaire aboutisse à l’étoile la plus brillante du ciel, à l’étoile nommée Sirius ; l’intersection de ce grand cercle et du parallèle de Sirius, dont nous avons pu trouver la position d’avance, donnera la véritable place de cette étoile. Tout est maintenant parfaitement déterminé. Le mouvement de révolution du ciel se fait uniformément ; deux cercles horaires, quelle que soit la distance qui les sépare, viendront coïncider avec le plan méridien après un temps qui sera à celui que la sphère emploie à faire une révolution complète, comme l’angle que ces deux cercles embrassent sur la division de l’équateur est à la circonférence entière ou 360°.

Supposons que l’observateur soit muni d’une montre ou d’une pendule qui marque par exemple exactement 24 heures entre deux passages successifs du cercle horaire passant par Sirius avec le méridien : ainsi zéro heure et 24 heures correspondent à deux passages du point zéro de l’équateur par le méridien, ou à 360° de cet équateur. Cette montre ou cette pendule prend le nom de montre ou pendule sidérale. Le temps qu’elle marque s’appelle le temps sidéral (liv. vii, chap. ier, p. 250 ; chap. iv, p. 265).

Considérons maintenant une étoile qui arrive au méridien une heure après Sirius, elle sera située sur un cercle