serait plus boréal ou correspondrait à une déclinaison plus grande.
Résumons tout ce qui vient d’être dit :
Trois causes[1] concourent à rendre les jours solaires de longueurs différentes : l’inégalité du mouvement diurne du soleil, les orientations diverses de ce mouvement, et les plus ou moins grandes distances angulaires à l’équateur où ce mouvement s’opère.
Pour que les jours solaires surpassassent les jours sidéraux de la même quantité toute l’année, il faudrait donc que le soleil se déplaçât uniformément, et de plus dans un petit cercle parallèle à l’équateur, ou dans l’équateur lui-même. Cette seconde condition est aussi indispensable que la première.
CHAPITRE XII
temps moyen
Il n’est nullement nécessaire de se rendre un compte minutieux des trois causes qui font varier la durée des jours solaires, pour comprendre qu’un soleil qui se mouvrait uniformément, dans le plan de l’équateur, avec une vitesse angulaire de 0° 59′ 8″,3 s’avancerait chaque jour vers l’orient de quantités égales relativement
- ↑ Lorsqu’on étudie les causes qui influent sur l’inégalité de durée des jours solaires, en faisant usage de considérations et même de formules mathématiques, on trouve au fond qu’il n’y en a que deux : le mouvement irrégulier du soleil dans son orbite, et l’obliquité de l’écliptique.
Les développements que le texte renferme, outre leur signification intrinsèque, pourront servir de commentaire à la méthode plus savante à laquelle je fais allusion.