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SUR LES CHAUX
LES MORTIERS ET LES CIMENTS HYDRAULIQUES
SUR LES POUZZOLANES NATURELLES
ET ARTIFICIELLES[1]

Messieurs, dès leur première séance, vos commissaires out donné une entière adhésion à la pensée qui a inspiré le projet sur lequel vous êtes appelés à délibérer. Ils sont restés unanimement convaincus, qu’en soumettant les grandes découvertes de nos compatriotes à l’appréciation attentive des trois pouvoirs constitutionnels du pays, qu’en recourant à toutes les solennités de la loi pour régler les rémunérations que des inventeurs peuvent avoir méritées, on excitera au plus haut degré, et très-utilement, le zèle, l’ardeur et la persévérance des hommes de génie.

Nous parlons seulement, Messieurs, de grandes découvertes. Des travaux, quelque estimables qu’ils fussent, auxquels cette dénomination n’appartiendrait pas légitimement et d’un consentement universel, ne nous paraî-

  1. Rapport fait à la Chambre des députés, le 26 mai 1845, au nom de la commission chargée de l’examen du projet de loi tendant à accorder, à titre de récompense nationale, une pension annuelle et viagère de 6,000 fr. à M. Vicat, ingénieur en chef, directeur des ponts et chaussées.