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rer ses effets ; où l’on étudie l’influence qu’exerce, suivant sa nature, le liquide contenu dans les auges, et les variations d’intensité qui peuvent dépendre du nombre et de la surface des plaques employées, etc.


ANALYSE DES MATIÈRES ORGANIQUES.


L’analyse des substances animales et végétales a pris depuis quelques années un développement immense, et a conduit aux résultats les plus importants. Ces progrès de la science sont principalement dus à la méthode imaginée par Gay-Lussac pour effectuer les analyses organiques, et que tous les chimistes ont adoptée.

Notre confrère brûlait la substance à analyser par le bioxyde de cuivre. Ce procédé était une grande amélioration de celui dont il s’était servi avec son associé et ami M. Thénard, dans lequel la combustion était opérée à l’aide du muriate suroxygéné de potasse, nommé aujourd’hui chlorate de potasse.


RECHERCHES SUR L’IODE.


M. Courtois, salpétrier à Paris, découvrit, vers le milieu de 1811, dans les cendres des varechs, une substance solide qui corrodait ses chaudières, et qui, depuis, sur la proposition de Gay-Lussac, a été nommée iode, à cause de la couleur violette extrêmement remarquable que possède sa vapeur. M. Courtois remit des échantillons de cette substance, peu de temps après sa découverte, à MM. Desormes et Clément qui en firent l’objet de leurs expériences. M. Clément ne rendit publique la découverte