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qu’il a a occupé la place d’examinateur de sortie pour les jeunes officiers de l’École d’application du génie et de l’artillerie à Metz. Il fut enfin chargé d’inspecter les d’Écoles d’arts et métiers. C’est donc en pleine connaissance de cause et avec une haute autorité qu’il prit part aux discussions qui s’élevèrent en 1834, 1837 et 1839 sur le régime des écoles spéciales et sur l’enseignement secondaire. J’ai emprunté au Moniteur le texte des discours qu’il a prononcés.

Dans son discours sur l’enseignement, sans attaquer les études classiques, il s’est surtout attaché à défendre les études scientifiques contre d’injustes accusations dont elles avaient été l’objet de la part de plusieurs députés, prétendant même qu’elles ne servent que les intérêts matériels.

Son article sur l’École polytechnique a été écrit en 1844 pour défendre l’École polytechnique contre des attaques violentes publiées dans plusieurs journaux ; il avait commencé à le faire imprimer, il renonça ensuite à le faire paraître, de peur qu’il ne devint le prétexte de vengeances politiques dont l’École qu’il aimait avec passion eut pu être victime. Après l’apaisement des esprits, j’ai pu reproduire un écrit qui contient d’intéressants détails historiques sur un établissement que, selon les expressions de mon vénéré maître, le monde entier envie la France.