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pluviales ; par ce Mémoire la permanence de l’ammoniaque, de l’acide nitrique et de divers sels, notamment du chlorure de sodium, dans l’atmosphère terrestre se trouve mise en évidence.

Sous le numéro ii se trouve placée une Note relative aux quantités de pluie qui tombent à diverses hauteurs au-dessus du sol. C’est en 1816 que M. Arago fit établir deux récipients destinés à recevoir et à mesurer la pluie tombée tant dans la cour de l’Observatoire que sur les terrasse de l’établissement, à 29 mètres plus haut environ. Il découvrit ainsi que dans un même lieu la quantité de pluie tombée diminue généralement à mesure qu’on s’élève. Les divers articles qu’il écrivit sur ce sujet, dans les Annales de chimie et de physique en 1817, 1818, 1819 et 1826, ont été réunis par mon vénéré maître qui m’a chargé d’ailleurs de compléter jusqu’à 1853 les tableaux résumant les observations.

Sous les numéros iii et iv sont placés les résumés de toutes les observations faites à Paris depuis 1689 jusqu’à 1853 tant sur les quantités moyennes de pluie tombées annuellement, que sur le nombre moyen de jours de pluie ou de neige. Ces Notes ont été écrites en 1852.

Quelles sont les variations qu’éprouvent d’une année à l’autre les quantités de pluie tombant dans le même lieu ? Y a-t-il dans ce phénomène de simples oscillations, et quelle est l’importance des écarts observés ? Ou bien a-t-on constaté une décroissance continue, ou au contraire un accroissement prononcé dans la fréquence ou l’abondance des pluies d’où on puisse conclure un changement dans la constitution des climats ? Ces questions