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détermination de la pression moyenne dans les îles de la Méditerranée, à l’appréciation des variations diurnes, et à des mesures de hauteur.

En 1814, dans le Bulletin de la Société philomatique, il publiait une Note sur les observations faites par Ramond, à Clermont-Ferrand, et les comparait à celles de Paris et de Strasbourg.

En 1816, il faisait commencer à Paris, sur un plan nouveau et mûrement discuté, une série d’observations quotidiennes qui ont été poursuivies sous sa direction jusqu’au delà de 1852, et dont les détails ont été constamment publiés chaque mois dans les Annales de chimie et de physique ; souvent, en outre, du moins entre 1816 et 1830, des Notes explicatives y ont été jointes. En 1824, il inventait un moyen ingénieux pour exécuter des baromètres étalons pour les observations, ou des baromètres portatifs à l’usage des voyageurs ; ce moyen est basé sur la diminution facultative de l’espace vide nommé chambre barométrique ; il permet une grande précision dans lus observations en rendant d’ailleurs l’instrument très-solide.

M. Arago a encore découvert, en 1824, que la période barométrique s’amoindrit, abstraction faite du changement de latitude, dans certaines localités voisines de la mer, comme la Chapelle, près de Dieppe, et Marseille, et qu’elle est nulle au Saint-Bernard.

Les plus grands écarts des oscillations barométriques, à Paris et dans d’autres villes, les réductions des mesures barométriques au niveau de la mer, l’influence du vent dans les différentes directions sur la pression atmosphé-