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réunir tous ces recensements partiels en les complétant par des notes inédites qu’il me remit ; j’ai relu l’ensemble de mon travail à mon vénéré maître en 1852 ; il a alors dicté quelques lignes d’introduction et une conclusion approbative des recherches de M. Alexis Perrey sur la relation qui peut exister entre la fréquence des tremblements de terre et les positions de la Lune, tant dans son orbite que dans les méridiens terrestres des lieux où les phénomènes volcaniques se manifestent.

La Note sur les observations météorologiques publiées dans la Bibliothèque universelle de Genève a paru en 1818 dans les Annales de chimie et de physique ; elle répond vivement à des attaques de la Revue genevoise contre plusieurs savants français et discute d’une manière intéressante le plan sur lequel les observations barométriques doivent être établies.

Les vents qui règnent dans l’atmosphère terrestre en agitent le plus souvent le fond d’une manière utile à tous les êtres qui habitent la surface de notre planète, et surtout d’une façon profitable à l’homme ; mais malheureusement aussi, dans trop de circonstances inopinées, ils agissent avec une désolante violence. L’étude d’une question aussi importante ne pouvait pas ne pas être l’objet des méditations d’un savant qui comme on l’a vu, s’était adonné aux observations météorologiques avec tant de dévouement et de sagacité. J’ai groupé, sous le titre commun : vents, ouragans et trombes, tous les écrits que mon vénéré maître a composés pour expliquer les