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d’amour-propre individuel ou national, l’illustre secrétaire perpétuel de l’Académie chercha quelles devaient être les règles de conduite d’un historien des sciences. Il posa quelques principes à cet égard dans une note de la Notice de 1842 sur Herschel, à propos de la part à faire à Galilée dans l’étude des taches solaires. Plus tard, dans le sein de l’Académie, il a blâmé l’abus que l’on fait des paquets cacheta et la portée trop grande qu’on serait tenté de leur attribuer dans les questions d’antériorité. La publicité, surtout par voie d’impression, lui semblait le meilleur moyen de prendre date d’une manière certaine.

Les cinq pages sur la prise de possession des découvertes scientifiques que contient le volume des Mélanges, réunissent toutes les opinions de l’illustre auteur sur cette matière délicate ; il les a relues et corrigées en 1852.

La Note sur les chronomètres et les pendules rappelle la part importante qui revient aux horlogers français dans l’invention de tous les instruments employés à la mesure du temps ; elle se compose de deux parties, publiées : l’une, en 1819, dans les Annales de chimie et de physique ; l’autre, en 1824, dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes ; elles rendent particulièrement justice à la perfection des appareils construits par M. Breguet.

Les sept Rapports insérés ensuite sont relatifs à des questions de géodésie ou à des instruments de physique ; ils ont été faits à l’Académie en 1810, 1816, 1818,