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l’idée certaine de la profonde confusion que le temps a dû infliger à leurs auteurs.

Cependant l’illustre savant voulut répondre ; la lettre à M. de Humboldt est le cri éloquent de protestation qu’il fit entendre. J’ai inséré cette lettre, publiée en 1840 et sous forme de brochure, en tête du volume des Mélanges, en y ajoutant seulement les deux Notes des pages 4, 5 et 40, qui complètent le texte ; l’une, qui est relative à la mesure de la méridienne, est extraite du compte rendu de la séance de l’Académie des sciences du 30 mars 1840 ; la seconde, qui concerne la découverte de mon vénéré maître sur la polarisation de la lumière des corps incandescents, est un passage de l’éloge de William Herschel prononcé en 1824 par Fourier.

La Note sur M. le baron de Zach et sa correspondance astronomique est une réponse à une série d’attaques que M. de Zach écrivait à Gênes contre tous les astronomes, mais principalement contre les astronomes français : Laplace, Delambre, Bouguer et d’autres savants moins illustres n’étaient pas épargnés ; chose triste à dire, ces diatribes ne restaient pas sans écho. M. Arago en fit justice en 1821, dans deux articles des Annales de chimie et de physique, que j’ai reproduits simplement à la suite l’un de l’autre.

Appelé souvent à composer des biographies, à rechercher les véritables auteurs de grandes découvertes ou de faits d’un ordre secondaire, à mettre les inventeurs à leur rang, à lutter contre des prétentions injustes