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portance des météores cosmiques dans le système du monde. La plupart des astronomes, même les plus illustres et les plus hardis dans leurs conceptions sur la constitution de l’univers, avaient méconnu le rôle que les météores y jouent et les considéraient comme trop exclusivement terrestres.

Après les travaux de mon vénéré maître relatifs à l’astronomie, j’ai placé ses recherches sur diverses questions de physique qui n’avaient pas pris place dans d’autres parties de ses œuvres.

Je savais qu’il avait fait, entre 1819 et 1830, de nombreuses observations thermométriques dans le but de déterminer les variations diurnes et annuelles de la température dans les couches du sol les plus voisines de la surface ; j’avais même eu entre les mains le registre dans lequel ces observations étaient inscrites.

D’ailleurs, dans l’analyse de la séance de l’Académie des sciences du 15 août 1825, publiée dans le tome XXX des Annales de chimie et de physique, on lit ces lignes : « M. Arago communique des observations qu’il a faites, durant les dernières chaleurs, avec des thermomètres diversement enfoncés dans le sol du jardin de l’Observatoire royal. »

L’illustre physicien voulait, avant de publier ses observations, les faire corriger par le calcul d’une erreur dépendant de ce que les réservoirs et les tiges des instruments ne se trouvaient pas dans les mêmes conditions thermales.

Je n’ai pu retrouver le registre contenant toute cette