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nuscrit. Le dépouillement des registres ainsi que le calcul des observations m’ont été confiés ; les résultats de mon travail remplissent les pages 266 à 304.

J’ai du commencer par relever les observations relatives à la détermination du zéro de la division de l’échelle de la lunette prismatique de Rochon employée par M. Arago, afin de connaître le nombre dont il fallait corriger les mesures enregistrées.

J’ai l’ait ensuite les moyennes de chaque série d’observations, et, corrigeant le résultat de l’erreur du zéro, je l’ai inscrit dans la table que j’ai publiée avec les remarques mentionnées dans les registres, et qui étaient de nature à expliquer la valeur des observations qui ont été faites en 1811, 1813, 1814, 1815, 1817, 1837, 1845, 1847. Le calcul de l’aplatissement de Mars était dès lors facile à faire dans chaque cas particulier.

Pour déterminer la valeur des parties de l’échelle de la lunette et conclure des nombres contenus dans les registres les valeurs absolues des diamètres de Mars, M. Arago a exécuté la mesure directe de signaux de dimensions connues, placés sur la façade du Luxembourg et observés de l’Observatoire. Il a aussi exécuté une triangulation destinée à déterminer exactement la distance de l’Observatoire au Luxembourg ; j’ai rapporté tous les détails de ces opérations. La valeur des parties de l’échelle étant obtenue, j’ai pu dresser enfin une table des grandeurs angulaires observées pour les diamètres de Mars pris dans différents sens.

Une autre série de mesures du diamètre polaire et du diamètre équatorial de la planète a été exécutée par