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également sur les étoiles multiples, dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, une Notice scientifique qui. augmentée de quelques pages écrites en 1842. puis revenue et complétée en 1852. en est devenue le livre X de l’Astronomie populaire (tome I, pages 447 à 494). On peut voir par la comparaison du Mémoire de 1825 et du texte de l’Astronomie populaire combien en trente ans la science s’est enrichie de notions positives suc les satellites d’étoiles et les divers systèmes stellaires, et quelle est la part qui revient à M. Arago dans ces brillantes conquêtes de l’astronomie moderne.

La Note sur la parallaxe de la 61e du Cygne rend compte des incertitudes que la détermination de la distance de celle étoile à la Terre, distance dont M. Arago s’est occupé en 1812. 1815, 1825, 1834, 1838 et 1852, doit laisser aux astronomes. Cette Note a été dictée en 1852 ; elle devra être rapprochée d’une autre Note de l’Astronomie populaire (tome I, page 444) qui montre avec quelle noble loyauté l’illustre savant reconnaissait une erreur. Il avait conquis le droit, en agissant ainsi, de ne pas laisser des faits mal observés s’introduire dans la science et de rejeter, par exemple, l’observation de l’étoile paraissant se mouvoir d’un mouvement propre sur laquelle on trouvera une Note à la page 429.

La Note sur l’invention du micromètre oculaire, publiée en 1820 dans les Annales de chimie et de physique, critique les prétentions qu’un membre de la Société astronomique de Londres, le Dr Pearson, avait élevées sur