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lustre physicien en 1814 et 1815 ; elles présentent la détermination de l’angle de neutralisation de la lumière polarisée sous diverses inclinaisons et par diverses substances et la mesure de l’angle de polarisation complète. On voit par ces documents avec quelle persévérance M. Arago a poursuivi ses recherches sur le même sujet pendant près de quarante années.

La propriété de polariser plus ou moins la lumière étant une propriété spécifique, et la détermination de l’angle de polarisation complète ou de polarisation maximum étant une chose facile d’après les expériences de M. Arago, l’illustre physicien a proposé de s’en servir pour reconnaître la nature des corps réfléchissants. C’est à un tel essai qu’ont été soumis des diamants présentés en 1843 à l’Académie des sciences ; la Note qui concerne cette application de la polarisation est placée dans l’Appendice sous le numéro xliii.

Le septième Mémoire sur la photométrie est consacré à la solution de divers problèmes d’astronomie et de météorologie par l’emploi des méthodes et des appareils décrits antérieurement ; il a été communiqué le 17 juin 1850 à l’Académie des sciences, mais le compte rendu de la séance n’en indique que très-succinctement la substance. Le manuscrit qui a servi à l’impression est en partie de la main de M. Arago lui-même, en partie de celle de M. Terrien ; quelques passages m’ont aussi été dictés par mon illustre maître, et j’ai fait tous les calculs dont les résultats s’y trouvent relatés.