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partie incandescente du Soleil est gazeuse. C’est par cet enchaînement méthodique d’observations que je montrai comment on pouvait arriver à des notions exactes sur la constitution physique du Soleil. Fourier, à qui J’avais expliqué ma méthode, me fit l’honneur de la citer avec clarté, avec exactitude, en 1824, dans l’Éloge de William Herschel. »

Pour compléter les idées qu’il y a lieu de se faire sur l’état de cette partie de la science, à l’époque de la mort de M. Arago, le lecteur devra d’ailleurs se reporter au livre XIV de l’Astronomie populaire, consacré à l’étude du Soleil.

Le manuscrit du cinquième Mémoire sur la photométrie est encore de la main de M. Terrien. Ce Mémoire, présenté à l’Académie des sciences le 20 mai 1850, était aussi resté inédit ; les expériences photométriques qu’il renferme ont été faites par MM. Laugier, Goujon et Charles Mathieu. Il traite d’abord de la mesure de l’intensité de la lumière de l’atmosphère terrestre frappée directement par les rayons émanés du Soleil ; il sera nécessaire de réunir un assez grand nombre de déterminations semblables pour pouvoir déduire quelque conséquence des apparitions des planètes en plein jour.

La seconde partie du même Mémoire est consacrée à apprécier l’influence qu’un mouvement modéré exerce sur la visibilité d’une lumière faible se projetant sur un fond fortement lumineux. L’observation citée à la page 257, et relative à l’apparition d’ombres très faibles pendant le mouvement, se trouvait consignée dans un registre écrit en 1815 ; j’ai placé dans l’Appendice, sous le numéro xxxix, le texte extrait de ce registre. On y lit cette