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descendu, même à une grande distance des côtes, jusque vers le 80° degré. Peut-être puisera-t-on quelque jour, dans les indications de cet instrument, des données utiles sur les courants verticaux qui transportent sans cesse les couches supérieures et froides de l’atmosphère dans les basses réglons de l’air, où par suite elles doivent éloigner l’hygromètre du terme qui correspond à l’humidité extrême. »

Cette note peut encore aujourd’hui servir de guide aux navigateurs pour diriger leurs observations thermométriques et hygrométriques ; elle pose plusieurs questions qui ne sont pas encore résolues ; elle donne enfin des solutions dont il était utile de fixer la date.

Telle est l’histoire du tome IX des Œuvres de M. Arago. Ce volume contient les résultats de méditations et de travaux sur la physique du globe qui, commencés en 1810, ont duré plus de quarante-trois années et n’ont été interrompus que par la mort ; leur réunion dans un même volume est encore un service rendu à la science. En effet, la lecture de ce volume sera souvent la cause d’observations importantes qui ouvriront de nouveaux horizons et feront connaître de nouvelles vérités.

VII. — Les Mémoires scientifiques.

Les recherches les plus délicates et les plus abstraites de M. Arago sont décrites dans la partie de ses Œuvres qui porte le titre de Mémoires scientifiques, Cependant il