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1837 à la Chambre des députés pour combattre le projet qu’avait conçu M. Dumont d’Urville, de chercher à pénétrer avec l’Astrolabe et la Zélée dans les glaces qui environnent le pôle antarctique ; de deux autres discours prononcés en 1839, sur les avantages que la marine marchande retirerait de l’établissement d’un observatoire nautique au Havre, et sur la convenance qu’il y aurait à faire plus rapidement la publication des travaux exécutés par les voyageurs portés par la marine française dans toutes les parties du globe.

M. Bérard, commandant les établissements français de la Nouvelle-Zélande, ayant communiqué en 1846 à l’Académie des sciences les observations faites par lui ou sous sa direction pendant le long voyage de navigation qu’il venait d’exécuter sur la corvette le Rhin, M. Arago avait été chargé, conjointement avec M. Duperrey, de faire un rapport sur les résultats scientifiques de cette campagne. L’illustre secrétaire perpétuel de l’Académie avait voulu remplir sa mission, et il avait dicté plusieurs notes sur ce sujet lorsque la mort l’a frappé ; mon devoir était de les publier à la suite de ses autres écrits sur les voyages de circumnavigation.

La science peut acquérir des données importantes pour la physique du globe terrestre par des observations faites dans les régions supérieures de l’atmosphère. Les voyages aéronautiques sont de ceux que M. Arago regardait comme le plus dignes d’encouragements. Il en