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misphères a occupé M. Arago a plusieurs reprises. Il a traité ce sujet pour la première fois dans un article du tome XXVII des Annales de chimie el de physique (1824) ; il y est revenu en 1829, puis en 1835 ; enfin, son illustre ami de Humboldt lui avait remis, sur sa demande, des notes manuscrites démontrant d’une manière bien positive un phénomène dont l’explication est bientôt devenue possible et est donnée dans le livre de l’Astronomie populaire consacré aux climats et aux saisons.

L’étude de l’état météorologique singulier que présentent parfois les mois d’avril et de mai, et qui forme le sujet du chapitre xxxix de la Notice sur l’état météorologique du globe terrestre, a été publiée en 1837 dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences. M, Arago n’y a fait, en 1852, que de légers changements de forme.

L’histoire des thermomètres est exposée dans le chapitre xl, qui était resté en très-grande partie inédit.

C’est à la suite de l’examen attentif qu’il fit en 1817 du thermomètre des souterrains de l’Observatoire de Paris, que l’illustre physicien reconnut la variation de la position du zéro réel de la graduation. La généralité du déplacement du point de congélation de l’eau avec le temps ne tarda pas à être constatée dans un grand nombre de thermomètres, ainsi qu’il résulte d’une note publiée en 1822 dans les Annales de chimie et de physique. La même question fut encore traitée dans les Annales de 1826 par M. Arago, qui s’étendit beaucoup sur les moyens de remédier à l’élévation lente du zéro réel sur la tige des thermomètres.

L’illustre physicien a encore le droit de revendiquer