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il justifia l’idée qu’il n’avait fait qu’énoncer devant l’Académie.

Il revint sur la même question en 1850, dans une communication faite à l’Académie des sciences, et il préparait en 1852 une Notice complète qui devait paraître dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes. À cet effet, il avait réuni toutes les notes qu’il avait déjà publiées sur ce sujet ; il se les était fait relire et y avait fait quelques légères corrections de forme. C’est l’ensemble de ces notes que j’ai placé à la fin du tome VII des Œuvres, pour terminer l’exposition des travaux de M. Arago sur l’optique qui étaient de nature à entrer dans les Notices scientifiques.


Le cinquième volume des Notices scientifiques (tome VIII des Œuvres) est presque entièrement consacré au rôle que joue la température dans la météorologie.

M. Arago s’est occupé de recherches sur cette branche de la physique terrestre pendant près d’un demi-siècle ; on lui doit quelques-uns des résultats généraux acquis à la science, et il a combattu avec succès des systèmes qui régnaient par droit de tradition, sans qu’on s’occupât d’examiner jusqu’à quel point ils étaient fondés.

Le volume débute magistralement par une Notice sur cette double question : « Est-il possible, dans l’état actuel de nos connaissances, de prédire le temps qu’il fera à une époque et dans un lieu donné ? Peut-on espérer,