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tome III, page 473). à la suite de la publication des belles recherches de M. Melloni sur les corps qui n’ont pas la même diaphanéité pour les parties éclairante, calorifique ou chimique d’un rayon de lumière. Enfin, en 1842, à l’occasion d’une lettre de M. Edmond Becquerel relative à la constitution du spectre solaire, il publia, dans les Annales de chimie et de physique (3e série, tome VII, page 207), une note intitulée : Considérations relatives l’action chimique de la lumière.

Les différentes notes successivement publiées par M. Arago ont été réunies pour constituer la Notice que j’ai intitulée : Sur l’action calorifique et l’action chimique de la lumière. Notice où se trouve montrée la nécessité de soumettre à des mesures très-précises les effets photogéniques de la lumière solaire pour résoudre des questions fondamentales sur la théorie de la lumière.

La Notice sur la vitesse de la lumière n’est autre chose que la reproduction exacte d’un Mémoire lu à l’Institut, à la fin de 1810, qui était resté inédit, et que M. Arago a publié en 1853, dans le tome XXXVI des Comptes rendus de l’Académie des sciences, en l’accompagnant d’une courte note destinée a constater que des citations faites dans une des éditions de l’Exposition du système du Monde de Laplace, et dans la seconde édition du Traité élémentaire d’Astronomie physique de M. Biot, avaient fait connaître le résultat auquel il était arrivé. Par conséquent, la publication tardive du Mémoire original qui avait été égaré ne pouvait avoir pour but de réclamer une priorité déjà acquise ; mais elle devait donner des indi-