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que par le train poste ou y arrive en moins de onze heures.

En 1853, au moment de la mort de M. Arago, 25 millions de voyageurs fréquentaient annuellement les 4, 000 kilomètres de chemins de fer alors livrés en France à l’exploitation, et la recette totale s’élevait à 160 millions de francs. On n’était plus très-loin des 250 millions de recettes annuelles qu’il avait annoncés pour l’époque où le réseau de nos voies ferrées serait terminé.


Le quatrième volume des Notices scientifiques (tome VII des Œuvres) transporte le lecteur loin des applications industrielles, dans le domaine des théories abstraites ; il est entièrement consacré à l’optique et à l’astronomie. Il débute par le beau travail de M. Arago sur la scintillation, déjà inséré en 1852 dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, et reproduit dans le tome VII des Œuvres, sans autres changements que de légères corrections typographiques. J’ai seulement ajouté, sous forme d’appendice, quatre notes déjà, publiées en 1814, 1816, 1824 et 1840 dans le Voyage aux régions équinoxiales de M. de Humboldt, les Annales de chimie et de physique et les Comptes rendus de l’Académie des sciences ; elles garantissent à M. Arago l’antériorité de son explication de la scintillation par la théorie des interférences et par la présence, dans les régions supérieures de l’atmosphère, de couches inégalement réfringentes et non symétriquement disposées par rapport à l’observateur.