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cheveu ; ses micromètres sur verre, dont les naturalistes pourraient se servir pour mesurer les plus petits objets ; car telle est la finesse et la pureté des divisions, que 500 ne remplissent pas un millimètre, etc., etc. Nous pensons que la Classe n’apprendra pas sans intérêt que MM. Rither fils ont profité des utiles leçons qu’ils ont dû recevoir à une aussi bonne école et qu’elle accordera son suffrage à leur zèle et aux succès qu’ils viennent d’obtenir.


RAPPORT SUR LES LUNETTES DE SPECTACLE DE M. LEREBOURS[1]

Nous avons été chargés, MM. Bouvard, Biot et moi, d’examiner un grand nombre de lorgnettes achromatiques qui ont été présentées à l’Académie par un de nos plus célèbres artistes, M. Lerebours. Dans le courant de l’année dernière, M. Cauchois, dont on connaît aussi l’habileté, avait dirigé ses recherches vers cet objet et était parvenu, par un choix convenable de courbures, à atténuer beaucoup plus qu’on ne l’avait fait jusqu’alors les aberrations de sphéricité et de réfrangibilité des lunettes de spectacle et à leur faire supporter des grossissements assez considérables sans augmenter leur longueur. Les commissaires qui en rendirent compte à l’Académie les jugèrent très-supérieures à tout ce qu’on avait exécuté

  1. Rapport inédit lu à l’Académie des sciences le 23 décembre 1816.