"Ci AIKSL’UE [)E LA MÉIUDIKNNE
circulaires, en un mot si la Terre est ou n’est pas un sphéroïde de révolution. Je m’attachai donc avec ardeur « la mesure de ce 17" triangle qui, ayant son sommet au Clop de (ialaxo dans l’ilc do Mayorqtie (Mullorat), s’appuyait d’une part sur Cuinpvey dans l’Ile d’Iviza, et d’autre part sur la Mola de t’ormentera. Le Clop de (lalazo est une montagne très-élevée de l’île de Mayorque ; otlo se voit do très-loin à travers ta Méditerranée quand l’atmosphère est pure ; elle est située précisément mt-dessus de Palma. Les observations d’étoiles que nous limes à Forinontcrn avaient pour but de fixer avec une grande exactitude la latitude de ce terme extrême de t’arc du méridien, l’our déterminer avec précision l’azimut dans lequel notre lunette méridienne était placée, et pour nous assurer qu’elle ne s’en écarterait point pendant nos opérations, nous eûmes recours à un réverbère que nous mimes à SantaEululia. Je fis aussi nu Clop de Gulazo un grand nombre d’observations d’étoiles, afin de déterminer l’azimut df cette station, et j’employai à cet effet une mire placée sur la Mola de San Fortuit.
Mes observations étaient heureusement terminées lorsque, à la tin de mai 1808, la nouvelle de la guerre nvfip, la l’rnnce souleva les Mayorquins contre le solitaire établi nu Clop de («alazo. Jo lus arrêté et transféré au château-fort de flelver le ’2 juin. Je vais transcrire quelques notes qui compléteront le récit que j’ui fait ailleurs l des événements dont je lus victime.
1. Voir Histoire de ma jeunesse, t. Ier des Œuvres et des Notices biographiques, p. 39 à 86.
