DE FRANCK. 59
Du 1" au Q uoiU18O7* j’observni avec M. Choix ♦ sur lu partie la plus élevûe du Tosal de Kncanadé, montagne du royaume de Valence assez peu distante du Mojon TWOuio, d’où partent les lignes qui servent de limites aux provinces de Valence, d’Aragon et de Catalogne. Nous fûmes souvent entravés par de violents orages accompagnés de grosse grêle et par des vents furieux. Nous prîmes sur cette station les distances au zénith des réverbères du Bosch de l’Espina et de la Mucln de Ares, ainsi que les angles 1° entre le Bosch de l’Espina et. le Monl-Sia, et 2° entre le Mont-Sia et Ares. La Muela de Ares forme un plateau très-étendu d’une montagne coupée à pic tout autour,et à laquelle on n’arrive que par un sentier fort étroit. Sur ce plateau se trouve le village de Ares, placé lion loin de la grande route qui va d’Oropcza à la forût de Mosqueraella. Du 0 au 15 juillet, nous y primes, 11. Clmixet moi, tes mesures des distances au zénith des réverbères du Tosal de Encanadé, de Mont-Sia, du Dcsierto de tas Palmas et d’Espadan, ainsi que celles des angles entre le Tosal de lîncanadé et le Mont-Sia ; 2° entre le Desierto de las Palmas et le Mont-Sia ; 3° entre le Desierto de las Palmas et Espadan /i" enfin entre le Desicilo et le Tosal de Encanadé. Les observations faites sur le Desierto de 108 Palmas furent extrêmement difficiles à cause des directions inexactes données aux réverbères établis sur la montagne de Campvcy, dans Pile d’hiza. M. Biot vint avec M. Chaix pour faire notre installation dans un petit ermitage qui s’apercevait de très-loin. Nos observations commencèrent le 30 novembre 1806. Je prenais encore, le
