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M. Creighton prit. [’exposant 0 qui lui parut mieux s’accorder avec les résultats du Dr Ire. M. Southern adopta le nombre 5. 13, qu’il détermina sans doute pur tâtonnement. M. Tredgold rétablit l’exposant de Creighton, en changeant le coefficient, etc., etc. (Mémoires île F Académie, t. x, p. 2S0.)

Il est pénible d’avoir à répondre toujours pur des dénégations formelles ; mais est-ce nia faute ? SI, l’arey dit que pour quatre atmosphères nous avons pris, sans l’avouer, la détermination de M. Southern. Le fait est complètement inexact nos observations embrassent l’intervalle compris entre 1 et 2ft atmosphères ; nous n’avons dos lors été obligés de rien emprunter à personne ; seulement, nos observations ne correspondant pas a des nombres ronds d’atmosphères, quand on a dressé la table, nous avons fuit et dû faire l’interpolation, à l’aide de la formule qui représentait le mieux nos résultats. Cette formule était cette de Al. Trcdgold pour tes températures inférieures à ftO* et des pressions nr> dépassant pas II atmosphères. M. Dulong l’a dit et il n’avait rien autre chose a avouer.

Une fois en veine de dénigrement, M. Farey ne s’en est pas tenu à la soûle partie historique du Rapport fait à l’Académie. Le travail de la Commission, examiné au fond, lui semble défectueux’MM. Dulong et Arago mse sont-ils pas, en effet, servis d’un manomètre ?

Que serait devenue cette prétendue difficulté, si Ton avait ajouté que le manomètre fut gradué directement par des colonnes merrurielles qui, au derniers termes de l’expérience, if rivaient pas moins de 20 mètres de