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accidentelle, mais une adoption do l’échuile ite M. Southern par l’intermédiaire de M.’fredgold, quoique l’emprunt nu soit pas avoué.

« En adoptant cotte formule[1] de M. Tredgold (qui cite les expériences do Il. Southem et les prend comme base) les académiciens français n’ont pas pu fguoror tes déterminations de M. Southern et leur exactitude Dan* ces circonstances on a manqué de candeur en supprimant toute mention des déterminations de M. Southern. il faut remarquer que les académiciens fronçais ont déterminé tes élasticités par la compression de l’air renfermé dans un baromètre ·e et non par une incsurt ! dirvete de la colonne de mercure ou par une soupape cliargûe, tandis que M. Southern employa les deux méthodes et dus thermomètres très-exacts. Son échelle a donc autant d’authenticité que celle des français Comme Il n’y a aucune certitude, soit dans la mesure des élasticités, soit dans celle des températures quand elles vont à 24 atmosphères et a ? t38° Fahr-, il n’est nullement convenable d’adopter une nouvelle loi pour la fairu concorder plus près que dans des limites de 2’1/2 avec des observations incertaines. »

Les imputations de M. l’arcy sont catégoriques et nombreuses. Eh bien ! pour les réduire au néant, je pourrai me contenter de rapporter divers passages du Mémoire critiqué.

L’auteur fait dire à SI. Dulong que les déterminations obtenues en Angleterre avant le travail qu’il exécuta avec M. Arago, étaient inexactes. Voici la phrase du Rapport lait à T Académie

« La science ne possédait que des mesures assez discordantes au-dessous de huit atmosphères, et, pour des pressions plus fortes, absolument aucun résultat d’expériences directes. »

Il n’est question dans ce passage ni d’Anglais, ni de Français, ni d’Allemands, On dit que les résultats des expériences connues présentaient des discordances, et

  1. La formule d’interpolation.