Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 11.djvu/40

Cette page n’a pas encore été corrigée

3Î FORCES ÉLASTIQUES

A ciiaque observation on déterminait le volume de l’air, comme il vient d’être dit (p. 29) ; pour connaitlo la hauteur de fit colonne de mercure, on avait mesuré d’avance la différence invariable de hauteur de deux repères consécutifs il l’aide d’une règle divisée gg’, dont le zéro coïncidait avec le plan supérieur du repère immédiatement au-dessous, et l’autre bout portait une languette complémentaire que l’on poussait jusqu’à ce qu’elle affleurât lu surface .supérieure du repère suivant (fig. 1, p. 21). On avait fait d’avance le relevé de toutes les distances comprises entre les viroles consécutives, en sorte qu’il no restait, dans chaque observation, qu’à connaître lo numéro du tube où la colonne de mercure se terminait et mesurer la différence de niveau du sommet do cette colonne avec le repère immédiatement au-dessous cette détermination se faisait avec la même règle, qui s’adaptait également à toutes tes stations, et qui était pour cette raison munie d’un voyant et d’un vernier.

Ces mesures, pour être faites exactement, exigeaient qu’on pût placer l’œil a la hauteur du sommet de la colonne, en quelque point qu’il se trouvât. L’établissement primitif nécessitait aussi des manipulations assez délicates à la jonction de tous les tubes ; il existait pour cela des échafauds de 2 en 2 mètres, avec des échelles de communication dans toute ta hauteur de l’arbre de e sapin. Enfin. on avait distribué six thermomètres dans toute l’étendue de la colonne pour apprécier ta densité du mercure, et. afin que leurs indications fussent plus approchées, leurs réservoirs plongeaient dans des por-