« FORCES ÉLASTIQUES
Le gouvernement eut An nnnvpau m^mn-s y> Le gouvernement eut de nouveau recours à l’Académie, et M. Dulong lut, le 19 juillet 1824, au nom de l’ancienne Commission à laquelle il avait été adjoint, un rapport supplémentaire dans lequel était établie une table provisoire, s’étendant jusque hait atmosphères, pour servir de base à la fixation des degrés de fusibilité que devaient posséder les rondelles métalliques selon la pression pour laquelle chaque machine serait construite. M. Dulong déclarait d’ailleurs que, pour résoudre complètement les questions que soulevait le problème posé par le règlement décrété, il fallait se livrer à des recherches expérimentales, tongues, pénibles et dispendieuses. Le gouvernement engagea l’Académie a entreprendre ce travail, qui fut confié à une Commission dont la composition a subi quelques changements pendant la longue durée de son existence ; elle est restée définitivement formée de MM. de Prony, Ampère, Girard, Dulong et de moi. M. Dulong fut plus particulfôrcmenl charge de la construction et de rétablissement des appareils. Toutes les observations furent fuites par cet habile physicien et par moi. M. Dulong rédigea ensuite le rapport qui fut adopté par l’Académie le SO novembre 1829. J’ai donné dans ma Notice sur les explosions des machines à vapeur i la table pratique qui se déduit de nos recherches ; elle fournit les forces élastiques de la vapeur d’eau et les températures correspondantes de 1 à 2ft atmosphères d’après l’observation et de 24 à 50 atmosphères d’après le calcul.
i. T. 11 des A’oHces sclentifauts, t. V des Œuvres, p. 118.
