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d’hui à l’expliquer, parce que nous ne pourrions offrir au lecteur que des conjecture» dénuées de preuves. Avant de terminer cette note, nous ajouterons seulement que tous les coups tirés à Montlhéry y étaient accompagnés d’un roulement semblable à celui du tonnerre et qui durait do 20 ù 25 secondes. Rien de pareil n’avait lieu à Villejuif il nous est seulement arrivé quatre fois d’entendre, à moins d’une seconde d’intervalle, deux coups distincts du canon de Montlhéry. Dans deux autres circonstances, le bruit du canon a été accompagné d’un roulement prolongé ces phénomènes n’ont jamais eu lieu qu’au momentde l’apparition de quelques nuages ; par un ciel compiétement serein, le bruit étuit unique et instantané. Ne sera-t-il pas permis de conclure de là qu’à Villejuif les coups multiples du canon de Montlhéry résultaient d’échos formés dans les nuages, et de tirer de ce fait un argument favorable à l’explication qu’ont donnée quelques physiciens du roulement du tonnerre ? 1