80,000 ennemis tués ;
91,000 prisonniers ;
116 places fortes ou villes importantes prises, dont trente-six après siége ou blocus ;
230 forts ou redoutes emportés ;
3,800 bouches à feu ;
70,000 fusils ;
1,900 milliers de poudre ;
90 drapeaux.
Qu’on nous dise, si on l’ose, après avoir lu ce tableau, que la statistique n’est jamais éloquente !
Carnot quitta le comité de salut public peu de temps avant l’insurrection des sections parisiennes contre la Convention. Reportez vos souvenirs vers les événements militaires qui suivirent la retraite légale, obligée, de notre confrère, vous verrez, presque partout, la victoire abandonner les drapeaux de la République, les revers se succéder, comme précédemment les triomphes ; tous les ressorts se détendre, la défiance, le découragement, s’emparer des esprits ; et vous comprendrez alors, mieux encore que par une série non interrompue d’éclatants succès, de quel poids peut être le génie d’un seul homme sur la destinée des nations.
Carnot fut appelé la législature qui remplaça la