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ÉTUDE SUR P. ARÉTIN


qu’à peu de bibliophiles de compléter ainsi leurs exemplaires de l’édition de 1854.

Nous allons donner les titres de ces neuf contes.

De monacho cujus priapum feles arripuit[1].
De matrona canoros crepitus in choreis edente[2].
De monacho Christi passionem prædicante.
De sacerdote sponsæ virginilatem astute explorante.
De eo qui Hebræum pædicasse confessus est.
De abatissa timente quod monialis prægnans esset.
De urso qui a monachis noctu in choro cacodæmon habilus fuit[3].
De clerico qui energumenum exorcisabat.
De presbytero qui voluit a monacho pædicari.

Comme spécimen de ces compositions, et en

  1. Ce titre nous rappelle un détail peu connu sans doute. Le Manuel du libraire, parlant des Epistolæ itinerariæ de Bruckmann (1742), dit qu’une des planches de cet ouvrage représente un sujet vraiment original, mais capable de choquer des yeux chastes. Ce sujet, c’est un abbé sur lequel un chat exerce des sévices analogues à ceux qu’indique la novella dont nous parlons. Une des gravures du poëme allemand de Goëthe, Reinecke Fuchs, Stuttgart, 1846, représente le même sujet.
  2. C’est cette nouvelle que Borromeo a publiée, et qui, d’après lui, a été insérée dans l’édition de 1854.
  3. Une des nouvelles de Casti, L’Orso nell’Oratorio, repose sur une donnée semblable ; mais il y a cependant de très-grandes différences dans le récit.