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ÉTUDE SUR P. ARÉTIN

phise, d’Astolphe, et qui furent publiés plusieurs fois et sous divers titres. Ces poëmes, dans lesquels l’auteur s’est proposé évidemment de lutter avec l’Arioste, renferment de grandes beautés, bien qu’ils soient loin d’atteindre à la hauteur du Roland furieux. Ils doivent être remarqués aussi à cause des concetti et des amplifications qu’ils renferment, et dans lesquels l’auteur a évidemment préludé au Seicento. Les hyperboles qu’on rencontre dans les lettres de l’Arétin peuvent donner une idée de celles que ses poëmes renferment. Les bibliographes citent plusieurs éditions des Lacrime d’Angelica, de l’Arétin ; mais ils ne paraissent avoir jamais eu l’occasion de voir l’Angelica, et M. Melzi (Bibliographia dei romanzi, p. 198), en faisant mention d’un poëme de ce nom, dit qu’il ne sait pas si c’est là un livre inconnu ou si c’est un poëme de l’Arétin. Le fait est que cette Angelica que nous annonçons est le même poëme qui a été souvent réimprimé sous le titre de Lacrime d’Angelica. »

Psalmi della penitentia. Indépendamment de la traduction française de J. de Vauxcelles, il en existe une autre par F. de Rosset : Paris, 1605, in-12.

Les pièces de théâtre de l’Arétin mériteraient quelques détails, mais la traduction française qui a paru en 1845 de trois d’entre elles nous dispense de nous y arrêter longtemps. Nous trouvons au catalogue Singer, 1858, partie I, nos 172 et 173, deux éditions de la Cortigiana, 1534 et 1537. Cette comédie, qui est souvent