Page:Arétin - Sept Petites Nouvelles, 1861, trad. Philomneste.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.
8
ÉTUDE SUR P. ARETIN

comédies traduites en français pour la première fois et accompagnées de notes par un fécond et ingénieux polygraphe bien connu des amis des livres, P. L. Jacob, bibliophile.

Nous nous bornerons à signaler en note divers ouvrages dans lesquels il est question de l’Arétin, et qui sont, en général, assez peu répandus en France[1] ; mais nous parlerons avec plus de détails d’un livret imprimé à Londres en 1821, par les soins d’un littérateur ami des productions de l’Italie (W. Singer), et tiré à 30 exemplaires seulement (dont deux sur peau-vélin), à ce qu’affirme un avis inséré en tête de ce mince volume. Cette Vita di Pietro Aretino del Berni (3 ff. et 45 pages) est donnée comme

  1. Flogel, Geschichte der comischen Literatur, t. II, p. 145, et Geschichte der Burlesken, p. 90 ; Murr, Journal, XIV, 1-72 ; Adelung, Geschichte der Menschlichen Narrheit, III, 168-241 ; Graesse, Lehrbuch einer allgemeiner Literargeschichte (Dresden, 1843, Zweiter Band ; dritte Abtheilung, p. 737-740). — J. D. Koeler, dans ses Amusements historico-numismatiques (en allemand)(Nuremberg, 1731, t. III, cah. x, p. 73), a parlé d’une médaille frappée en l’honneur de l’Arétin ; c’est probablement celle portant la date de 1837, qui est décrite dans le Bulletin de l’Alliance des Arts, t. IV, p. 32 (1845). Il s’occupe aussi (t. XVI, cah. XXV, p, 193) d’une pièce rare relative à une des maîtresses de l’Arétin et à une fille qu’il en avait eue. Les écrits de piété sortis de la plume de l’Arétin ont été l’objet d’une notice spéciale de M. de La Gournerie dans la Revue Européenne, t. III, p. 297. Nous n’avons pas besoin de rappeler le travail intéressant, mais superficiel, de M. Chasles (Revue des Deux-Mondes, 1834, réimprimé en 1858). Enfin, nous nous souvenons d’avoir vu une comédie italienne du XVIe siècle (malheureusement son titre nous échappe) dans laquelle l’Arétin figure au nombre des personnages.