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À SA MARRAINE


6 décembre 1915


Je vous écris avec la seule chose que j’aie sous la main, mon amie. Vos déductions sur mon physique et mon moral s’accordent, je crois, presque entièrement avec la réalité. Toutefois je ne suis pas extrêmement grand (1 mètre 72). Je vous enverrai ma photographie dès que j’en aurai une. Je fume ainsi que vous l’avez deviné, j’ai les cheveux plutôt blonds foncés et cendrés que bruns avec le poil plutôt fauve. Mes yeux sont moins beaux, moins sombres et moins jaloux que lorsque j’écrivais la nouvelle sur Laquedem. Maintenant mes yeux sont de couleur noisette. Ils ne sont plus jaloux.

Il y a plusieurs fautes d’impression, erreurs ou coquilles dans « L’Hérésiarque » notamment dans