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À SA MARRAINE

Je suis infiniment touché des éloges que vous voulez bien donner à mes vers. Vous n’êtes pas indiscrète le moins du monde et je le suis bien plus en vous demandant de me faire un peu connaître celle dont la douceur me suit.

Mais je devine qu’il y a en vous des tristesses qu’il faudrait pouvoir consoler.

Et c’est avec un respect infini et une reconnaissance très grande que je vous prie, madame et chère poëtesse, de daigner me croire votre serviteur.

Guillaume Apollinaire.