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celui qu’on a. (Chevalier de Florian). » — A Paris, et se trouve chez le Marquis de Villette, Grand-Commandeur de l’Ordre, 1790.

Avec 2 figures libres. Catal. Leber, no 4879.

Liste très curieuse de tous les « bougres » de l’époque, ainsi que des femmes accusées de tribadisme ou de sodomie. Parmi les femmes se trouvent la Princesse d’Henin et Mme  de Polignac.

L’ouvrage suivant, qui fait partie du même volume, forme le numéro qui suit :


638 bis. — Fredaines Lubriques de J*** F*** Maury, Prêtre indigne de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine ; Aumônier ordinaire des Gourgandines des rues Saint-Honoré et des Petits-Champs, Vicaire perpétuel de l’Aristocratie ; Député des Aristocrates de Péronne, et méprisable Prieur de Lyons en Santerre.

De la chaire au tripot, du tripot à l’autel
Maury ne fit qu’un saut de l’église au bordel[1].


A Paris, aux dépens des immodestes Capucines de la Place Vendôme, 1790.

Avec 1 figure libre.

Relié avec 638 dont il fait partie, ensemble 1 vol. in-12 de 71p. (Les Fredaines vont de la page 47 à 71), broché.

Catalogue Leber, no 4879.


639. — Erotopaegnion, sive Priapeia veterum et recentiorum. « Veneri jocosae sacrum. » — Lutetiae Parisiorum, apud C.-F. Patris, Bibliopolam, viâ vulgo dictâ. Quai Malaquais. Anno Reip. VI, 1798.
  1. Cette épigramme rappelle la pointe fameuse du Prince de Ligne :
    « Pour tout dire en un mot de l’évêque de Pise,
    Il priait au bordel et bandait à l’église. »