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« Ah ! s’il était venu en robe !…

« — Carjat, limonade, bière !

« Non plus que la femme de J. C, la maison de Carjat ne doit être soupçonnée, mais la compagnie fut toujours chez lui furieusement mêlée…

« — Carjat, limonade, bière !

« Les honnêtes gens en gaîté y sont exposés sans cesse à se trouver coude à coude avec des personnages d’une moralité de fille d’auberge…

« — Carjat, limonade, bière !

« Carjat va trop loin dans la sociabilité…

« — Carjat, etc., etc. »



Jeanne, belle blonde, et Berthe, belle brune, autrefois « filles », maintenant femmes — honnêtes, — attendent, dans un cabinet particulier, l’arrivée de deux messieurs qui doivent les aider à tromper, pour la première fois, — depuis leur mariage, — leurs honnêtes époux,

Comme « Louise et Henriette » d’Henry Monnier, elles y sont venues toutes deux avec une arrière-pensée. Elles finissent par se la confesser et s’enfuient ensemble par une porte dérobée, juste comme leurs « complices » se font annoncer.

S’il n’a pas les qualités de « précision » des « Deux Gougnottes », le dialogue de Lemercier de Neuville et J. Duboys, n’en est pas moins amusant.



8. — « La Grande Symphonie des Punaises, paroles de MM. Nadar et Charles Bataille, musique de M. Jacques Offenbach.


« Avertissement.

« Cette fantaisie a été représentée chez M. Jacques Offenbach. En quelle année, devant quel public ? Nous ne savons.