Page:Apollinaire - Histoire de Mlle Brion, dite comtesse de Launay.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.

haut et qui n’avait rien rapporté, tant il était familiarisé avec cet émétique de la nature.

Mme  Silvestre me fit part des conventions qu’elle avait arrêtées et signées avec ce vieux paillard. Il était tombé d’accord de payer quatre louis toutes les fois qu’on pourrait lui faire prendre du plaisir ; mais que quand on ne pourrait y réussir, les tentatives seraient gratis et les frais pour la société des entrepreneurs. Quatre louis étaient bons à gagner. Quoique M. P… eût été jusqu’alors le désespoir de toutes les filles qui venaient chez Mme  Silvestre, il n’était pas usé au point de désespérer d’en tirer parti. La première fois qu’il vint à la maison, ce qui lui arrivait deux fois la semaine, on me le mit entre les mains : l’air assuré avec le-