Page:Antonin ou Le fils du capucin, 1801.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 48 )


tement dans ma chambre, et en ferma la porte ; je fus épouvanté de ce préliminaire. Ses yeux brillans comme l’éclair, confirmaient mes craintes. Sans attendre que je lui eusse demandé le motif de cette précaution, il s’assied près de mon lit, et me lance un regard de lascivité qui m’aurait enchanté dans une femme. Zéphirin, me dit-il, vous savez ce que j’ai fait pour vous, et tous les droits que j’ai à votre reconnaissance, je n’en exige qu’une preuve… Et sa main me poursuivait jusques dans mes endroits les plus secrets. Je la repoussai doucement en lui protestant de ma tendresse et de mon obéissance ; mais ce n’était pas des promesses qu’il exigeait. Je me défendis long-tems de ses criminels attouchemens ; il était fort en-

core